La surprise est venue cette semaine, le 13 juin, quand l'administrateur judiciaire de Saab a annoncé qu'un repreneur a signé un accord de rachat des actifs du constructeur suédois.
Saab sera donc repris par le groupe National Electric Vehicule Sweden (NEVS). Ce groupe est dirigé par un homme d'affaires suédo-chinois. Le capital est détenu à 51% par National Modern Energy Holdings basé à Hong Kong et à 49% par Sun Investment, une société d'investissement japonaise.
Le but de NEVS n'est pas en soit de ressusciter Saab, mais de produire des voitures électriques dans les installations du défunt constructeur, dont l'usine de Trollhättan. Le premier modèle devrait se baser sur la Saab 9-3 et visera le marché chinois. A ce propos, General Motors (GM) interdit toujours l'utilisation des brevets concernant la 9-5 qui partage sa plate-forme avec des modèles américains et l'Opel Insignia.
Enfin, tout n'est pas réglé car les actifs de Saab ne couvrent qu'un tiers de sa dette. Espérons que ce nouveau sauvetage ne subira pas le même sort que celui de Spyker, qui amena le constructeur néerlandais lui même à éviter la faillite en changeant de propriétaire.
Sources: Reuters , AFP , La Tribune , Boursier.com , Le Figaro , 20 Minutes
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