L'affaire d'espionnage relative à Renault prend de plus en plus d'ampleur. Ainsi, cette affaire mise en évidence lundi, à la suite de la mise à pied de 3 hauts cadres du constructeur français, vire aux accusations d'espionnage industriel. Et le gouvernement s'en mèle. Aux dernières nouvelles, les investigations se portent vers la piste chinoise. L'Etat est toujours actionnaire de Renault à hauteur de 15%.
Ainsi, le député UMP et spécialiste de l'intelligence économique, Bernard Carayon, a affirmé aujourd'hui que "Les soupçons se portent effectivement dans cette direction" en parlant de la Chine.
A cela, s'ajoute le début d'une enquête par la DCRI (Direction générale du renseignement intérieur, le contre espionnage). Selon certaines sources c'est l'Elysée qui l'aurait saisi et le gouvernement a même prononcé les mots de "guerre économique" hier.
Pour rappel, il est reproché à 3 hauts cadres d'avoir fourni des informations sur les véhicules électriques à des concurrents. Et les enjeux sont collossaux puisque Renault et son partenaire Nissan ont déjà investi 4 milliards d'€ dans ces véhicules.
La Nissan Leaf vient d'être élue voiture de l'année 2011 (voir article ici). Renault va commercialiser 2 modèles à partir du milieu de l'année (Fluence ZE et Kangoo ZE), suivi de 2 autres mi-2012 (Twizy et Zoe).
La marque au losange n'a fait aucune déclaration pour l'instant. Plus généralement, cette affaire pose la question des entreprises françaises et de l'intelligence économique. En effet, ces dernières semblent moins efficaces face à l'espionnage industriel que leurs homologues anglo-saxonnes. Article intéressant ici
Sources: France Info ; BFM TV (video) ; Europe 1 ; Le Monde ; L'Usine Nouvelle ; L'Argus automobile ; Les Echos ; Nouvel Obs ; L'Express ; Le Point ; Capital ; Le Parisien ; Boursorama ; Le Post
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